Naissance | |
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Nom de naissance |
Werner Herzog Stipetić |
Nationalité | |
Domiciles |
Munich (), Sachrang (en) (depuis ), Pittsburgh, Los Angeles, Wüstenrot |
Formation |
Maximiliansgymnasium München (d) (Abitur) (jusqu'en ) Université Louis-et-Maximilien de Munich Theodor-Heuss-Gymnasium Heilbronn (en) |
Activités |
Réalisateur de cinéma, réalisateur de documentaire, acteur, metteur en scène de spectacle lyrique, scénariste de cinéma, directeur de la photographie, monteur, producteur de cinéma, scénariste, réalisateur |
Période d'activité |
Depuis |
Fratrie |
Sigrid Herzog (d) |
Conjoint |
Lena Herzog (en) (depuis ) |
Parentèle |
Rudolf Herzog (d) (grand-père paternel) |
Membre de | |
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Mouvement | |
Site web | |
Distinctions | Liste détaillée |
Films notables |
Werner Herzog est un réalisateur, acteur, metteur en scène et écrivain allemand né le à Munich. Considéré comme l'un des pionniers du nouveau cinéma allemand des années 1960-1970, ses films mettent souvent en scène des protagonistes ambitieux aux rêves impossibles[1], des personnes aux talents inhabituels dans des domaines obscurs ou des individus en conflit avec la nature[2]. Son style consiste à éviter les storyboards, à mettre l'accent sur l'improvisation et à placer ses acteurs et son équipe dans des situations réelles similaires à celles du film sur lequel ils travaillent.
En 1961, à 19 ans, il commence à travailler sur son premier film intitulé Herakles (en). Depuis, il a produit, écrit et réalisé plus de 60 films et documentaires tels que Aguirre, la colère de Dieu (1972), L'Énigme de Kaspar Hauser (1974), Cœur de verre (1976), La Ballade de Bruno (1977), Nosferatu, fantôme de la nuit (1979), Fitzcarraldo (1982), Cobra Verde (1987), Leçons de ténèbre (1992), Petit Dieter doit voler (1997), Ennemis intimes (1999), Invincible (2001), Grizzly Man (2005), Rencontres au bout du monde (2007), Bad Lieutenant : Escale à La Nouvelle-Orléans (2009), et La Grotte des rêves perdus (2010). Il a également publié plus de 12 livres en prose et mis en scène de nombreux opéras.
Le cinéaste français François Truffaut a un jour qualifié Herzog de « réalisateur le plus important du monde[3] ». Le critique de film américain Roger Ebert a déclaré que Herzog « n'a jamais créé un seul film compromis, honteux, réalisé pour des raisons pragmatiques ou inintéressant. Même ses échecs sont spectaculaires[4] ». Il est cité comme l'une des 100 personnes les plus influentes au monde par le Time en 2009[5].
En 2024, Werner Herzog déclare qu'il est « un écrivain qui accessoirement fait des films »[6].
« truffaut. »