Zone d'exclusion de Tchernobyl

Poste de contrôle Dityatki à l'entrée de la zone d'exclusion.
Panneau près de l'entrée dans la zone d'exclusion.

La zone d'exclusion de Tchernobyl (également appelée la zone de 30 kilomètres ou encore tout simplement La Zone (en ukrainien Чорнобильська зона, Tchornobyl's'ka zona), officiellement la Zone d'aliénation de la centrale nucléaire de Tchernobyl (Зона відчуження Чорнобильської АЕС, Zona vidtchoujennia Tchornobyl's'koï AES) est une zone d'exclusion autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl (à cheval entre les territoires ukrainien et biélorusse) mise en place par l'Armée soviétique peu de temps après la catastrophe de 1986 afin d'évacuer le personnel de Prypiat et des villages environnants et empêcher son accès au public. En 1991, à la suite de la dislocation de l'Union soviétique qui conduit à l'indépendance de l'Ukraine, son administration est confiée au ministère des Situations d'urgences d'Ukraine (le sarcophage et l'arche de la centrale sont cependant administrés séparément).

Elle couvre au total une superficie de plus de 2 200 km2 dans le nord de l'Ukraine et 2 600 km2 dans le sud du Bélarus qui sont de facto des régions impropres à la vie humaine. La zone inclut géographiquement les raïons du nord de l'oblast de Kiev et de Jytomyr. Elle est habitée par plusieurs[1] centaines de résidents illégaux (les Samosseli, самосели).

Cette zone d'exclusion est aujourd'hui l'une des zones les plus contaminées par la radioactivité dans le monde et attire l'intérêt croissant aussi bien des scientifiques que des touristes[2],[3],[4]. La zone est devenue un lieu d'exploration des pratiquants amateurs et professionnels d'urbex, suscitant ponctuellement des critiques[5],[6].

  1. Galia Ackerman, Traverser Tchernobyl, Paris, Premier Parallèle, , 232 p. (ISBN 979-10-94841-19-8)
  2. Account of Chernobyl Trip Takes Web Surfers for a Ride, Los Angeles Time, 6 juillet 2004
  3. Postcard from hell, TheGuardian, 18 octobre 2004
  4. New Sight in Chernobyl's Dead Zone: Tourists, The New York Times, 15 juin 2005.
  5. « Urbex et radioactivité : formule gagnante à Tchernobyl », sur www.vice.com (consulté le )
  6. (en) « Radioactive ice-cream and penis graffiti: how toxic TV tourists took over Chernobyl », sur the Guardian, (consulté le )

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