Zoroastrisme

Zoroastrisme
Atar (feu sacré), l'un des symboles du zoroastrisme.
Présentation
Nature
Religion distincte
Nom des pratiquants
zoroastrien
Croyances
Croyance surnaturelle
Principales divinités
Principaux prophètes
Pratique religieuse
Date d'apparition
IIe millénaire av. J.-C. ou première moitié du Ier millénaire av. J.-C.
Lieu d'apparition
Nord-est du monde iranien
Aire de pratique actuelle
Nombre de pratiquants actuel
125 000
Classification
Classification d'Yves Lambert
Religion de Salut universaliste
Période axiale
Formation des deux grands empires perse (Achéménide et Sassanides), puis des grandes aires civilisationnelles politico-religieuses

Le zoroastrisme est une religion centrée sur l’enseignement du prophète Zoroastre et qui mêle des éléments de polythéisme, de monothéisme et de dualisme, bien qu'aucun de ces termes ne soit pleinement descriptif de la religion ou de son évolution.

Apparu dans la steppe eurasienne ou dans le nord-est du monde iranien dans la seconde moitié du IIe millénaire av. J.-C, le zoroastrisme semble constituer une forme du mazdéisme, avec lequel il se confond, et se construit autour de la lutte entre le dieu démiurge Ahura Mazda et l'esprit du mal Ahriman. Ahura Mazda, bien qu'entouré d'un certain nombre d'entités, est seul responsable de l'ordonnancement du chaos initial, le créateur du ciel et de la Terre. Chaque être humain est doté d'une âme éternelle et de libre arbitre.

Les textes religieux du zoroastrisme sont contenus dans l'Avesta, un recueil liturgique qui comporte deux parties : les Gathas, poèmes attribués à Zoroastre, et les Yasna (en) qui constituent les textes liturgiques en tant que tels. Les zoroastriens honorent le feu comme un symbole du divin et l'entretiennent dans des temples du feu. Les fidèles doivent avoir « de bonnes pensées, de bonnes paroles et faire de bonnes actions[1] ».

Le zoroastrisme est la religion officielle de l'Empire sassanide jusqu'au VIIe siècle, avant l'arrivée de l'islam et des persécutions qui en découlent, poussant les zoroastriens qui refusent de se convertir dans le Gujarat, en Inde, où ils forment la communauté Parsi et y élèvent des temples, tout en s'engageant à ne pas faire de prosélytisme[2].

Des éléments du culte ont toutefois réussi à se maintenir dans le patrimoine culturel iranien, afghan et d'Asie centrale, qui accorde beaucoup d'importance aux fêtes zoroastriennes, en particulier celle de Norouz, le nouvel an zoroastrien, célébré le [3]. En 2013, on estimait le nombre des pratiquants du zoroastrisme à environ 125 000, la plupart vivant en Iran et en Inde[4].

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  2. Walker.
  3. Monique Zetlaoui, Ainsi vont les enfants de Zarathoustra, Imago, 2003.
  4. (en) Michael Stausberg et Yuhan Sohrab‐Dinshaw Vevaina, « Introduction : Scholarship on Zoroastrianism », dans Michael Stausberg, Yuhan Sohrab‐Dinshaw Vevaina et Anna Tessmann, The Wiley Blackwell Companion to Zoroastrianism, John Wiley & Sons, (ISBN 978-1-4443-3135-6), p. 2

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