Geisha

Geisha
Geisha de Miyagawa-chō, un des hanamachi de Kyoto
Présentation
Secteur
Métiers voisins
Compétences
Compétences requises
Diplômes requis
Évolutions de carrière
Devenir indépendante avec un riche protecteur (un danna)
Fonction
Salaire
Élevé qui est payé à la prestation

Une geisha[Note 1] (芸者?), aussi appelée geiko (芸子/芸妓?) ou geigi (芸妓?), est au Japon une artiste et une dame de compagnie, qui consacre sa vie à la pratique artistique raffinée des arts traditionnels japonais pour des prestations d'accompagnement et de divertissement, pour une clientèle très aisée. Elle cultive le raffinement artistique dans divers domaines tels que l'habillement en kimono, la musique classique, la danse, les rapports sociaux et la conversation, et les jeux... Le mot « geisha » peut s’interpréter comme « personne d’arts » ou « femme qui excelle dans le métier de l'art ».

Les geishas étaient nombreuses aux XVIIIe et XIXe siècles. Elles existent encore dans le Japon contemporain bien que leur nombre soit en constante diminution : estimé à 17 000 dans les années 1980, il n'est plus que d'environ 200 de nos jours, principalement à Kyōto dans le quartier de Gion[1][source insuffisante]. Cependant, en raison d'une meilleure communication sur les activités des geishas notamment par la télévision et Internet, le nombre d'apprenties geisha (maiko) a connu récemment une nette augmentation[2].

L'institution multiséculaire des geishas entretient un rapport étroit et complexe avec le phénomène de prostitution — entre idéalisation de leur rôle et de leurs activités et réalités historiques et sociales[3],[4],[5]. Il est toutefois certain que l'octroi de faveurs sexuelles par la geisha à son client n'a jamais été entendu comme systématique ou allant de soi.


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  1. (en) « Geisha »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Hanami Web « Geisha ». Lien archivé sur archive.org
  2. Shigeyuki Murase, « 'Maiko' fever strikes Kyoto », sur Asahi.com, Asahi Weekly, (consulté le ).
  3. « [Geishas] were not "sex workers," but rather daughters of the upper classes themselves who were often highly talented and trained hostesses and entertainers, as well as sexual partners for men » (« [Les geishas] n'étaient pas des "travailleuses du sexe", mais plutôt des filles venant des classes supérieures, qui étaient souvent des hôtesses et des artistes de grand talent et expérimentées et aussi des partenaires sexuelles pour les hommes ») in Sandra R. Leiblum (dir), Principles And Practice of Sex Therapy, Guilford Publications, 2007, p. 424.
  4. Sabine Fruhstuck écrit que les trois quarts des geishas en 1925 étaient peu ou prou des prostituées in Colonizing Sex: Sexology and Social Control in Modern Japan, University of California Press, 2003, p. 46.
  5. « All geisha were sexually available to patrons in one way or another, but generally speaking, the higher class geisha did not work on a nightly or regular basis as prostitutes. They were expected to develop intimate relationship with favored patrons, however, and might have several in serial fashion. Less attractive geisha were often forced into semi-prostitution by their masters. » (« Toutes les geishas étaient disponibles sexuellement pour leurs clients d'une manière ou d'une autre, mais en général, les geishas de classe supérieure ne travaillaient pas régulièrement comme prostituées. On attendait d'elles qu'elles développent des relations intimes avec leurs clients privilégiés, cependant, et elles pouvaient en avoir plusieurs à la suite. Les geishas moins séduisantes étaient souvent contraintes à une semi-prostitution par leurs maîtres. ») écrit (en) Boye Lafayette De Mente, Sex And the Japanese: The Sensual Side of Japan, Tuttle Publishing, , p. 28.

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