Iodure de potassium

Iodure de potassium
Christaux d'iodure de potassium
Cristaux d'iodure de potassium

STructure cristaline du NaCl en coordonnées polyhèdriques
__ K+     __ I
Maille cristalline de l'iodure de potassium
Identification
No CAS 7681-11-0
No ECHA 100.028.782
No CE 231-659-4
No RTECS TT2975000
Code ATC R05CA02
S01XA04
V03AB21
DrugBank DB06715
PubChem 4875
ChEBI 8346
SMILES
InChI
Apparence solide cristallisé incolore à blanc, inodore, hygroscopique, très soluble dans l'eau[1]
Propriétés chimiques
Formule IK  [Isomères]KI
Masse molaire[3] 166,002 8 ± 0,000 1 g/mol
I 76,45 %, K 23,55 %,
Moment dipolaire ~10,8 D[2]
Propriétés physiques
fusion 723 °C[1]
ébullition 1 325 °C[1]
Solubilité 1 430 g/L[1] à 20 °C
Masse volumique 3,13 g/cm3[1] à 20 °C
Cristallographie
Système cristallin cubique
Classe cristalline ou groupe d’espace Fm3m (no 225)
Structure type NaCl[4]
Précautions
SGH[1]
SGH08 : Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxique
Danger
H372
NFPA 704[5]

Symbole NFPA 704.

 
Écotoxicologie
DL50 2 770 mg/kg[1] (souris, oral)
Composés apparentés
Autres cations Iodure de lithium
Iodure de sodium
Iodure de rubidium
Iodure de césium
Autres anions Fluorure de potassium
Chlorure de potassium
Bromure de potassium

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'iodure de potassium est un composé inorganique de formule chimique KI. Il s'agit du sel de potassium et d'acide iodhydrique HI. Il se présente sous la forme d'un solide cristallisé blanc constitué d'ions potassium K+ et iodure I. C'est l'iodure économiquement le plus important. Moins hygroscopique que l'iodure de sodium NaI, il se manipule plus facilement. Il présente une teinte jaunâtre lorsqu'il contient des impuretés ou sous l'effet du vieillissement, les ions iodure I s'oxydant en iode I2 au contact prolongé de l'air[6]:

4 KI + 2 CO2 + O2 → 2 K2CO3 + 2 I2.

L'iodure de potassium est utilisé en médecine sous la forme de comprimés contenant typiquement 130 mg de KI, ce qui représente environ 100 mg d'iode. Il peut également être administré sous forme de « solution saturée d'iodure de potassium » (SSKI).

Le kelp est une source naturelle en KI[7] ; la quantité en iodure peut varier de 0,089 à 8,165 mg/g dans les variétés asiatiques, ce qui rend l'estimation de son apport par l'alimentation difficile[8]. Manger 3 à 5 grammes d'algues très séchées, non rincées apporterait 100 à 150 μg d'iodure, soit à peu près les apports journaliers recommandés[9].

  1. a b c d e f et g Entrée « Potassium iodide » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 1 mars 2022 (JavaScript nécessaire)
  2. (en) David R. Lide, Handbook of chemistry and physics, Boca Raton, CRC, , 89e éd., 2736 p. (ISBN 978-1-4200-6679-1), p. 9-50.
  3. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  4. (en) Bodie E. Douglas et Shih-Ming Ho, Structure and Chemistry of Crystalline Solids, Pittsburgh (Pennsylvanie), Springer Science + Business Media, Inc., , 346 p. (ISBN 0-387-26147-8), p. 64.
  5. « Fiche du composé Potassium iodide, ultra dry, 99.998% (metals basis)  », sur Alfa Aesar (consulté le ).
  6. Phyllis A. Lyday "Iodine and Iodine Compounds" in Ullmann's Encyclopedia of Industrial Chemistry, 2005, Wiley-VCH, Weinheim
  7. (en) « Natural Health Products - Health Supplements », sur FloraHealthshop (consulté le ).
  8. (en) Lewis E Braverman, « Variability of iodine content in common commercially available edible seaweeds », Thyroid : official journal of the American Thyroid Association, vol. 14, no 10,‎ , p. 836–841 (ISSN 1050-7256, PMID 15588380, DOI 10.1089/thy.2004.14.836, lire en ligne, consulté le ).
  9. deb/herbs 'n honey, « Medicinal Uses of Seaweeds », sur ryandrum.com (consulté le ).

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